Non. Le mariage est la formalisation, devant la société, nos amis ou nos familles, de l’amour que nous nous portons et qui nous pousse à prendre un engagement solennel de fidélité, de secours mutuel et d’assistance.
Pour l’Etat, le mariage est la reconnaissance de l’engagement de deux personnes l’une envers l’autre, qui leur confère certes des droits mais surtout des devoirs de solidarité qu’il leur transfère.
Il existe peu de moments aussi solennel que le mariage, dans la vie d’un couple. La proclamation officielle des droits et des devoirs des époux est fondamentale en ce qui concerne la fidélité, le secours mutuel, l’assistance, la communauté de vie, la participation aux charges du ménage, et la solidarité dans les dettes (en France, articles 203 et 212 du code civil).
Les couples gays et lesbiens peuvent sembler de prime abord différents des couples hétérosexuels. Mais ils partagent les mêmes valeurs, comme l’importance de la famille ; les mêmes inquiétudes, comme la crainte de perdre son travail ; et les mêmes espoirs ou rêves.
Les couples se marient en se faisant promesse de fidélité, de secours mutuel, d’assistance, de communauté de vie, de participation aux charges du ménage, et de solidarité dans les dettes.
Tout cela, le Pacs, actuel ou futur, ne l’apporterait pas.
Enfin, un Pacs même amélioré ne règlerait en rien la question des familles homoparentales qui existent déjà.